Poêle à bois : les bois à privilégier et ceux à éviter

Quels sont les meilleurs bois et les pures à utiliser pour vous chauffer ? La question a le mérite d’être posée, car tous les bois ne brûlent pas de la même manière. En effet, le choix de l’essence peut influer sur la chaleur produite, et même sur la sécurité de votre foyer ! Partons à la découverte des types de bois à privilégier et ceux à éviter pour votre poêle à bois.

Bien choisir son bois de chauffage : les critères

Chaque hiver, la même question se pose : quel bois utiliser pour chauffer son intérieur ? Et si le choix peut sembler anodin, sachez que tous les bois ne se valent pas en termes de chauffage. A ce niveau, tout dépend de leur humidité, ou teneur en eau. Dans le détail, le pouvoir calorifique, ou la capacité du bois à générer de la chaleur lorsqu’il brûle, est le critère à ne pas négliger. En bref, plus le bois est sec, plus il dégage de chaleur. C’est pourquoi les experts recommandent un bois ayant séjourné au sec pendant au moins un an et demi, moment auquel son humidité est seulement de 20 %, offrant ainsi une combustion quasi parfaite.

Sur un autre registre, attention aux fausses économies ! Si le bois vert, encore frais, peut séduire par son prix, il risque de vous coûter cher en entretien. En effet, il produit une fumée dense qui peut encrasser votre poêle ou cheminée, sans parler de son rendement moindre. Enfin, un petit conseil : si le coût du bois bien sec vous semble exorbitant, vous pouvez acheter du bois vert, mais seulement si vous vous montrez patient et que vous le laissez sécher.

Feuillus durs ou tendres : lequel choisir pour votre cheminée ?

Venons-en à la question qui nous intéresse : quel type de bois utiliser dans le poele ou la cuisinière achetés chez la société Topchaleur ? Avant d’y répondre, signalons que l’efficacité du chauffage du bois dépend directement de sa structure cellulaire, à savoir sa dureté et sa densité. Autrement dit, pour une production optimale de la chaleur, optez pour un bois dur et compact.

Feuillus durs, les stars de l’hiver

Chêne, hêtre, orme… ces bois denses nous offrent des flammes généreuses et une chaleur qui dure. Leur secret ? Une structure cellulaire dense qui brûle plus longtemps. Avec eux, moins de rondes pour alimenter la cheminée. Mais attention, leur densité leur confère également un petit défaut : un temps de séchage plus long, ce qui veut dire qu’ils prendront plus de temps pour s’enflammer.

Quid des feuillus tendres ?

Si vous avez déjà essayé d’allumer un feu avec du bois humide, vous savez à quel point le démarrage peut être difficile. C’est là que les feuillus tendres entrent en scène. Tilleul, peuplier, saule… ces bois ont l’avantage de s’enflammer en un clin d’œil ! Seul bémol : ils ont tendance à brûler très rapidement.

Les bois de chauffage à éviter dans votre cheminée ou poêle à bois

Les résineux, comme les épicéas, sapins et pins, ne sont généralement pas les meilleurs choix. Bien qu’ils soient souvent associés à l’ambiance festive de la fin d’année, leur forte teneur en sève peut non seulement encrasser rapidement votre équipement, mais aussi projeter des étincelles hors du foyer. Si vous décidez tout de même d’utiliser ces bois, faites-le seulement pour démarrer le feu.

D’autres essences, notamment le châtaignier et le robinier, sont également à éviter, surtout si vous possédez un foyer ouvert. En effet, leur utilisation est mieux adaptée à des foyers fermés, similaires à ceux dédiés au bois de palette. Dans le même ordre d’idées, il est vivement déconseillé d’utiliser du bois récupéré, comme celui issu de rénovations ou de vieux meubles. Pourquoi ? Parce que ces bois sont souvent traités avec des peintures ou des vernis qui, lors de la combustion, peuvent produire des fumées toxiques et encrasser votre installation.

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