Mes petits-enfants peuvent-ils jouer longtemps aux jeux vidéo ?

Les grands-parents accueillent le plus souvent leurs petits-enfants durant les week-ends. C’est une occasion pour eux de partager des moments conviviaux avec leurs petits protégés. Cependant, la mode pour ces derniers est désormais de passer leur temps en jouant aux jeux vidéo. Le phénomène est de plus en plus important avec une durée plus longue. Ce comportement risque néanmoins d’énerver les séniors, surtout lorsque les petits-enfants refusent d’effectuer d’autres tâches. Faut-il alors se soucier de ce type d’exposition aux écrans ? Les spécialistes nous répondent dans l’article.

Quels sont les bienfaits des jeux vidéo ?

Contrairement à ce que beaucoup pensent, les jeux vidéo n’ont pas forcément que des points négatifs, notamment auprès du jeune public. En effet, ceux-ci ont même bon nombre d’atouts insoupçonnés. Ils renforcent, entre autres, la coordination et la psychomotricité des enfants. Jouer à la console peut aussi favoriser la socialisation de certains d’entre eux qui ont des difficultés à appréhender la vie réelle. 

Plus connu, les jeux vidéo peuvent aussi servir d’apprentissage dans différents domaines. Le secteur du transport, comme l’aviation, par exemple, utilise d’ailleurs ce genre de technologie pour effectuer des séances de pratiques simulées. Il faut noter que l’habileté d’un enfant ou d’un senior peut très bien se refléter à travers ces jeux. De plus, s’adonner à cette activité n’a pas vraiment de limite d’âge.

Bien entendu, l’univers gaming peut très bien contribuer à l’éducation des petits-enfants. Avec des jeux éducatifs et interactifs, ces derniers peuvent mieux comprendre l’histoire ou les événements historiques, par exemple. Certains titres arrivent même à les former à avoir une bonne organisation des tâches et du temps dans la vraie vie. L’essentiel est simplement de savoir quel type d’utilisation ils en font.

De plus, il convient de rappeler que les jeux vidéo représentent avant tout un passe-temps, au même titre que regarder la télévision. Autrement dit, plonger dans cette activité permet de se déstresser et de s’amuser convenablement. Cela peut être très pratique pour divertir des enfants isolés ou ayant des difficultés à socialiser. Évidemment, le temps de jeu doit tout de même être maîtrisé pour éviter d’autres problèmes.

En dépit de ces nombreux avantages, comme toute chose d’ailleurs, la modération est toujours de mise. Il faut alors respecter un certain équilibre pour éviter de déconnecter complètement ses petits-enfants de la vie quotidienne. Plusieurs moyens peuvent être adoptés dans ce sens. Il est, par exemple, possible de lancer un défi à ces jeunes ou de jouer ensemble avec eux durant un temps déterminé.

Quel est le risque d’addiction aux jeux vidéo ?

D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’addiction aux jeux vidéo figure parmi les maladies qu’elle prend en compte sérieusement. Afin d’éviter ce genre de problème, adopter un équilibre de vie sain est le mot d’ordre. L’objectif est de proposer d’autres activités autres que les jeux vidéo aux enfants. Ces derniers doivent ainsi faire également du sport, de la lecture ou d’autres activités pour développer toutes leurs compétences.

En effet, si un enfant reste trop longtemps sur sa console, cet équilibre est lésé. Il risque alors d’être victime d’un développement partiel pouvant impacter sur sa vie. De plus, les problèmes peuvent se présenter au niveau intellectuel, motrice, mais également social. Un risque d’éloignement entre les grands-parents et ces petits est donc à craindre. Il est alors primordial de savoir quelle est la limite à fixer en matière de temps de jeu.

Le premier critère à considérer est l’âge. Ensuite, il faut considérer la nature du jeu et le type de communauté qui en découle. Cela concerne notamment les jeux en ligne et les jeux de collaboration. Il faut se rappeler que les joueurs ont souvent tendance à échanger entre eux. Si les jeux en question s’avèrent être nocifs au bien-être des enfants, les grands-parents auront du mal à intervenir dans ces prises de contact.

Néanmoins, les seniors peuvent repérer certains signes d’addiction chez les petits-enfants. Le premier concerne évidemment le non-respect des limites de temps de jeu fixées par les parents. Le second est d’avoir un comportement excessif lorsque l’accès aux jeux est entravé, un symptôme évident de manque. Le dernier point concerne la régression de certains aspects de leur vie privée (notes en baisse, insociabilité, etc.).

De plus, une addiction altère toujours le système de récompense d’un individu, quelle qu’en soit la cause. Dès lors qu’une hésitation demeure face à une attitude addictive envers les jeux vidéo, les grands-parents sont en mesure de prendre certaines dispositions. Il est, par exemple, possible de changer l’emplacement de la console, de revoir le nombre d’heures alloué aux jeux ou d’interdire certains titres.

Quelques précisions complémentaires à connaître sur le lien entre jeux vidéo et jeunes enfants

Dans un premier temps, les spécialistes affichent une certaine réserve au sujet de l’addiction des plus jeunes envers les jeux vidéo. Ces derniers estiment effectivement que la notion d’addiction ne concerne généralement que des sujets adultes. La période de l’adolescence est notamment concernée par de multiples phénomènes complexes. Différentes études sont d’ailleurs effectuées à ce sujet.

Les plus connus du moment concernent les difficultés de la victime à exprimer ses émotions. Au lieu d’en parler, ce dernier choisit souvent les jeux vidéo afin de s’y réfugier. Toutefois, cette compensation ne fait qu’amplifier l’isolement de l’individu, ce qui peut aggraver la situation. Néanmoins, le plus important est de comprendre que les jeux vidéo ne sont pas, dans ce cas, la cause du mal-être de l’enfant.

Le temps de jeu en lui-même ne présente pas non plus un facteur d’addiction à proprement parler. Il existe des cas où l’enfant passe quasiment quotidiennement plusieurs heures à jouer aux jeux vidéo, mais cela n’a aucun effet sur la qualité de sa vie dans son ensemble. Le véritable souci se présente lorsque l’enfant ne dispose pas d’autres occupations, à part jouer à console.

Sur le plan des communautés dédiées aux jeux vidéo, celles-ci sont favorables à la socialisation des enfants qui ont des difficultés à s’épanouir socialement. Les chats en ligne ou encore le fait de visionner en groupe une partie de jeu en ligne sont autant d’avantages offerts par cet univers. L’objectif étant de casser la routine d’isolement de l’enfant avec des discussions et des débats, par exemple.

Enfin, au regard des chiffres sur le gaming, sur 2,5 milliards de joueurs à travers le monde, seule une infime partie est concernée par des problèmes d’usage. Rien ne sert donc de paniquer à ce sujet. Toutefois, la prudence et la modération sont toujours de mise dans cette perspective. Ainsi, si aucune complication particulière ne se présente dans l’utilisation des petits-enfants des jeux vidéo, ces derniers devraient en profiter.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page