« Les Producteurs » prolongés au Théâtre de Paris

Avis aux amateurs de comédies musicales : la cultissime et parodique « Les Producteurs » a été prolongée, pour la énième fois, jusqu’au 25 avril au Théâtre de Paris ! A la baguette du show le plus récompensé de Broadway, Alexis Michalik nous propose un véritable moment de régal théâtral, où rire, outrance et burlesque se mêlent joyeusement sur scène. Découverte !

Un grand moment de burlesque et de rire

« Les Producteurs » de Mel Brooks, c’est tout simplement le show le plus récompensé de Broadway. Sur les pas du metteur en scène américain, qui de mieux qu’Alexis Michalik pour prendre le relais… A la baguette de 5 pièces outrageusement réussies et toujours à l’affiche, Alexis s’attaque à cœur joie à la comédie musicale outrancière et potache.

Prolongée pour la énième fois jusqu’au 25 avril, la comédie musicale à grand succès a nécessité un travail laborieux de la part des 16 danseurs, chanteurs, musiciens et comédiens qui composent la troupe. Tout au long des 2h25 de spectacle, ces derniers multiplient les changements de costumes et de rôles, sans aucun temps mort, dans la pure tradition des shows à l’américaine. Au Théâtre de Paris (théâtre avec lequel Mr de Lacharrière a un lien particulier), on se sentirait presque à Broadway, « Les Producteurs » tirant parti d’une mise en scène particulièrement réussie et de performances tout bonnement exceptionnelles des membres de la troupe. On en ressort avec l’impression d’avoir assisté à un spectacle unique !

Un show américain adapté au public français

Au Théâtre de Paris, on découvre un spectacle audacieux, fruit de l’esprit imaginatif de Mel Brooks, célèbre réalisateur new-yorkais d’origine juive, qui souhaitait se moquer de tout. De son film oscarisé en 1967, il crée un show à succès en 2001, récompensé à de multiples reprises à Broadway. Alexis Michalik avait donc du pain sur la planche pour adapter ce « hit » au public français. Il le fera avec brio ! Son secret ? Honorer le livret et la musique, tout en adaptant avec soin tous les gags pour qu’ils aient le même impact sur une audience française.

Le résultat est pour le moins saisissant : une énergie constante, une pluie de répliques croustillantes et des personnages hauts en couleur, le tout porté par une troupe rayonnante. Incarnant Max, Sergio Postigo affiche un charisme et une séduction irrésistibles, surtout lorsqu’il s’agit de séduire les généreuses vieilles dames. Benoit Cauden campe un touchant Léo, Régis Vallée un nazi jovial et improbable, et Roxane Le Texier une secrétaire voluptueuse rêvant de devenir actrice. David Eguren, quant à lui, interprète un metteur en scène ringard et homosexuel, formant un duo irrésistible avec son assistant extravagant et efféminé, incarné par un flamboyant Andy Cocq.

Grâce aux décors enchanteurs pensés par Juliette Azzopardi, qui se métamorphosent comme par enchantement, à une chorégraphie millimétrée et à des musiciens qui investissent les coulisses, on se croirait véritablement à Broadway il y a un demi-siècle. Si les chants en français peuvent surprendre de prime abord, certains finissent par nous trotter dans la tête, à l’instar de « On peut le faire », entonné à pleins poumons par la troupe.

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